
La littérature aborde parfois le thème du syndrome de Diogène, et il est important de s’y intéresser, car cela permet de mieux appréhender le monde des personnes concernées par ce syndrome.
La journaliste Charlotte Viguié a écrit un remarquable article sur zone-critique.com qui présente un ouvrage écrit par Aurélien Delsaux, Péril en la poubelle
L’auteur décrit l’histoire d’une femme souffrant du syndrome de Diogène, et relate ses ressentis et émotions.
« Dans son immeuble, c’est un autre drame qui se joue. Exaspérés par la puanteur qui émane de sa forteresse, ses voisins font scandale, hurlent, se révoltent. On la menace, au-dessus de sa tête une épée de Damoclès pend chaque jour : les pompiers, la police, bientôt on l’emmènera. Le Gros, l’Assistance, sa Nièce même qu’elle ne reconnait plus, tous ces êtres sans nom effectuent un ballet tantôt haineux tantôt indifférent et dégoûté devant sa porte. »
« Madame Diogène s’est, à force de déchets, coupée du monde. Elle rejette, expulse, vomit les autres qui la martyrisent de leur présence. Les voix du dehors se mêlent à celles de son passé pour la torturer dans les ténèbres »
Source : zone-critique.com
Madame Diogène, Aurélien Delsaux, éditions Albin Michel, 2014, 13,50€